Fallait-il que Jésus meure sur la Croix ?

Il est courant, surtout durant les cérémonies liturgiques de la semaine sainte, d’entendre des affirmations de plusieurs personnes, clercs et laïcs, jeunes et moins jeunes, de la nécessité de la mort salvifique du Christ : “Sans les souffrances endurées par le Christ, point de salut”, “Le sacrifice de la Croix est nécessaire à notre salut”, “Dieu a envoyé son fils pour mourir sur la Croix”, etc.

J’avoue que ces affirmations me troublent à double titre. En premier lieu, elles nous renvoient, à mon avis, une image peu glorieuse de Dieu : quel Père enverrait-il son Fils bien aimé souffrir et mourir ? Ne pouvait-il pas nous sauver sans ce “sacrifice sanglant” ? En second lieu, elles mettent en doute la liberté humaine : les personnes qui ont contribué à la mort de Jésus (par exemple Judas qui l’a livré et les prêtres qui l’ont condamné) auraient-elles été libres ou contraintes de faire le “jeu” de Dieu ? Ne devrions-nous pas plutôt les saluer, et peut-être même les déclarer “saints” pour leur rôle concluant dans l’histoire du salut ?

Il est vrai que plusieurs auteurs du Nouveau Testament, voulant rendre compte de la mort du Messie, ont interprété celle-ci comme étant salvifique. Par exemple Paul, à qui nous devons plusieurs de nos formules théologiques, nous rapporte comment l’Église primitive a compris la mort du Seigneur : “Je vous ai transmis en premier lieu ce que j’avais reçu moi-même : Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures. Il a été enseveli, il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures” (1Co 15,3-4). Ces formules stéréotypées trouveront même leur chemin dans les récits évangéliques. Mais il s’agit d’interprétations de la mort inattendue du sauveur attendu.

En effet, ni l’Ancien Testament n’a annoncé un Messie souffrant, ni ses contemporains ne s’y attentaient. C’est bien un roi, fils de David qu’ils espéraient, pas pour mourir bien entendu, mais pour les sauver du joug romain. C’est pour cette raison probablement que le peuple lui préféra Barabbas qui luttait contre l’occupant alors que quelques jours plus tôt il l’acclamait à son entrée à Jérusalem : “Hosanna au Fils de David ! Béni soit au nom du Seigneur celui qui vient” (Matthieu 21,9). Il en est de même pour les disciples. Quand Pierre confessa la messianité de Jésus dans les environs de Césarée de Philippe, Jésus fit aussitôt la première annonce de sa mort pour essayer de corriger la compréhension erronée de son disciple. Pierre tira alors Jésus à part et le réprimanda (Marc 8,32). Quand plus tard, il fit sa deuxième annonce de la Passion, les disciples se disputèrent pour savoir qui était le plus grand entre eux (Marc 9,34). Quand il fit sa troisième annonce, Jacques et Jean, deux des disciples les plus proches, lui demandèrent de siéger l’un à sa droite, l’autre à sa gauche (Marc 10,37). D’ailleurs, l’évangile de Marc nous montre l’incompréhension grandissante des disciples : ils ne comprenaient pas les paraboles (4,13), n’avaient pas la foi (4,40), étaient sans intelligence (7,18 ; 8,17), avaient le cœur endurci (6,52 ; 8,17), etc. Et quand Jésus fut arrêté, “tous l’abandonnèrent et prirent la fuite” (14,50). 

A la mort de Jésus, les évangiles nous montrent les disciples pour le moins déboussolés. Ils ne comprenaient pas ce qui s’était passé : comment ce “prophète puissant en action et en parole devant Dieu et devant tout le peuple” (Luc 24,19), celui qui était censé délivrer Israël (Luc 24,21), pouvait-il être livré par les grands prêtres et les chefs de la nation (Luc 24,20) et mourir de cette mort infamante ? Les disciples qui se rendaient à Emmaüs se posaient encore ce genre de questions en chemin alors même que les femmes leur avaient rapporté que Jésus était vivant (Luc 24,23). Jésus leur apparut alors et “leur expliqua dans toutes les écritures ce qui le concernait” (Luc 24,27).

Comme souligné dans la citation précédente, il ne s’agit pas d’une Écriture en particulier (puisqu’il n’y a aucune qui annonce un Messie souffrant), mais de toutes les Écritures. Un peu plus loin, Luc précise : “il [Jésus] leur ouvrit l’intelligence pour comprendre les Écritures” (Luc 24,45). Quelle serait donc l’intelligence des Écritures ?

Selon la théologie de l’Ancien Testament (les Écritures dont parle Jésus), Dieu a envoyé à son peuple des chefs et des prophètes pour le guider et le maintenir dans la fidélité à l’Alliance qu’il a conclue avec lui. Or le peuple n’a jamais été fidèle à cette Alliance et n’a pas “vraiment accepté” (c’est le moins que l’on puisse dire) les envoyés divins qui essayaient de le ramener sur le droit chemin. Un passage du discours d’Étienne, le premier martyr chrétien, illustre bien ceci :

Hommes à la nuque raide, incirconcis de cœur et d’oreilles, toujours vous résistez à l’Esprit Saint ; vous êtes bien comme vos pères. Lequel des prophètes vos pères n’ont-ils pas persécuté ? Ils ont même tué ceux qui annonçaient d’avance la venue du Juste, celui-là même que maintenant vous avez trahi et assassiné (Actes 7,51-52).

La parole divine est dure à entendre : elle dérange, culpabilise et, surtout, vient contrecarrer les projets humains. Avec la montée de l’opposition contre lui, Jésus a lui-même pressenti le danger qui le guettait, d’autant plus que le Baptiste fut mis à mort par Hérode. C’est d’ailleurs selon cette même “loi” de l’histoire d’Israël qu’il interpréta l’exécution du prophète Jean : “Elie est venu [il parlait du Baptiste] et ils lui ont fait tout ce qu’ils voulaient, selon ce qui est écrit de lui” (Marc 9,13). À la lumière de l’histoire passée du peuple juif, Jésus lut son présent et entrevit son avenir : “A partir de ce moment, Jésus Christ commença à montrer à ses disciples qu’il lui fallait s’en aller à Jérusalem, souffrir beaucoup de la part des anciens, des grands prêtres et des scribes, être mis à mort et, le troisième jour, ressusciter” (Matthieu 16,21). Arrivé à Jérusalem, il le dit directement à ses détracteurs dans la parabole des vignerons homicides. Dans cette parabole, Jésus illustre le sort des envoyés de Dieu en recourant à l’image vétérotestamentaire de la vigne, symbole du peuple de Dieu : un homme planta une vigne et chargea des vignerons de s’en occuper. Mais à chaque fois qu’il leur envoyait un serviteur pour recevoir sa part de fruits, les vignerons le maltraitaient et le tuaient. “Il ne lui restait plus que son fils bien-aimé. Il l’a envoyé en dernier vers eux en disant : Ils respecteront mon fils. […] Ils l’ont saisi, tué et jeté hors de la vigne” (Marc 12,6 et 8).

Ainsi le Fils, à un certain moment de son parcours, vit son avenir se dessiner selon le modèle des prophètes qui l’ont précédé. Le Père ne l’a pas envoyé pour mourir, pas plus qu’il ne l’a fait avec les prophètes antérieurs, pas plus que le seigneur de la vigne avec ses serviteurs. Mais le peuple juif étant ce qu’il est, un peuple “à la nuque raide” (Ésaïe 48,4), l’issue de sa mission était “scellée d’avance”, sauf bien évidemment s’il y renonçait. Il avait une telle liberté, mais il a choisi d’aller jusqu’au bout, conformément à la mission que le Père lui a confiée, celle d’annoncer la Bonne Nouvelle du Règne de Dieu. C’est par cette annonce qu’il entame d’ailleurs sa mission (du moins selon les récits de Marc et de Matthieu) ; les annonces de sa Passion ne sont venues que dans une phase ultérieure.

Non, la Croix ne fut pas un passage obligé imposé par le Père. C’est sa prédication et sa vie mise au service de tous, surtout des pécheurs et autres exclus de la société, qui l’ont mené à cette mort. Et c’est cette vie pour les autres qui donne un sens à cette mort et qui nous montre l’exemple à suivre pour atteindre le Père.

13 réflexions au sujet de « Fallait-il que Jésus meure sur la Croix ? »

  1. Enfin quelqu’un qui pense comme moi. J’ai toujours été enseigné qu’il fallait que Jésus offre sa vie comme rançon pour racheter le péché commis par Adam. Chaire parfaite contre chaire parfaite. Pire maintenant mes coreligionnaires insistent de plus en plus sur le fait que Dieu a envoyé son fils sur terre pour y mourir. C’est pour cela que je ne prêche plus. Cela fait 15 ans que le Psaumes 69 m’a fait complètement changé d’avis et que je recherche une voix dans le néant qui ose dire qu’il ne fallait pas que Jésus meure.. C’est l’obéissance parfaite de Christ qui nous sauve, et c’est aussi notre obéissance qui va déterminer si nous avons choisi le salut. La parabole de la vigne montre aussi l’intention de Dieu, celui-ci ils le respecteront. Le peuple de Dieu devait accepter Christ ses actions et son message et non pas le mettre à mort. Jean Baptiste a été justement envoyé devant Christ pour que les Juifs puissent le reconnaître. Mais c’est aussi faux de blâmer le peuple de Dieu pour son action, nous aurions fait la même chose malheureusement…. La mise à mort de Jean Baptiste a dû être une énorme épreuve pour Jésus. C’est là qu’il a compris le sort qu’il lui sera réservé et que malheureusement il n’y aurait pas de voie de sortie heureuse aux prophéties messianiques. Il a dû souffrir de voir que l’injustice prenait toujours le dessus sur la justice, et que le mauvais n’était jamais punis. Si maintenant le peuple de Dieu avait accepté Jésus, nos serions sauvé en sauvant Jésus, Israël aurait été le gouvernement terrestre de la planète paradisiaque, Christ serait remonté au ciel…. et moi en tant que moi ne serait pas là parce que je ne serait pas né…quel mystère la vie, finalement on est là par une suite infinie de moments de hasard.

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  2. Bonsoir,
    Merci pour cette belle réflexion. Je pense que beaucoup de croyants qui ont fait l’expérience de Dieu, de son Amour et de Sa Fidélité sont comme nous opposés à cette idée d’un Dieu qui manipulerait l’histoire pour parvenir à ses fins. Cette semaine encore j’entendais dire que Judas a été choisi par Jésus justement parce qu’Il avait besoin de quelqu’un pour le trahir et mener le plan de la Rédemption à son accomplissement ! Une bombe pour moi ! J’ai exactement pensé comme vous: dans ce cas il faut lui dire  »bravo! », et aussi à ceux qui l’ont fait condamnés ! Sans eux, pas de crucifixion ! Dieu aurait-il  »endurci leur coeur » comme il écrit de Pharaon? On est devant un grand mystère, car personne n’a jamais eu la révélation de qui serait advenu si les Hommes avaient accueilli Jésus… Le mot  »rachat » porte aussi à confusion, tout comme les termes de  »colère de Dieu », de  »sacrifice d’expiation ». Nous avons besoin de mieux connaître les Écritures, le texte d’origine, le contexte pour élargir et approfondir nos réflexions et notre compréhension.
    Je n’ai pas (encore) fait d’études de théologie, je fais donc partie de ceux/celles qui doivent accueillir que le voile posé sur le Mystère soit parfois déconcertant. Mais la Foi, c’est aussi ça : écouter au fond de soi la Musique qui parle au coeur et se laisser bercer, acceptant de ne pas la saisir.
    Je vous remercie en tout cas, votre écrit est éclairant et il m’a fait du bien. Vous expliquez en simple mot la puissance de la Liberté de Dieu et de l’Homme, fait à sa ressemblance. Ce qui a mes yeux est fondamental, car sans Liberté, pas d’Amour.
    Je rends grâce pour votre partage. Soyez béni.

    Soeur Fanny

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    1. Je vous remercie pour votre message et vos encouragements. En effet, beaucoup de termes et concepts théologiques sont mal compris ou pris à la lettre alors que ce sont souvent de simples métaphores. Je pense tout particlièrement aux concepts de rédemption (rachat) et expiation pour parler de la mort du Christ. D’ailleurs, je suis en train de préparer un livre qui va évoquer ces sujets ainsi que d’autres idées reçues sur la Bible (et donc sur Dieu).

      Bien fraternellement dans le Christ,
      Joe

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  3. Mr. Chéhab,

    Je suis complétement en désacord avec vous , vous voulez vous fabriquer un Dieu selon vos concept de logique, Dieu est bien au dessus de votre logique , quand vous dites que L’Ancien Testament ne parle parle pas D’un Messie qui va souffrir que faites vous de (Ésaie 53) et même au début de la Genèse au tout début a l’annonce de Dieu pour la sentence final de Satan ,il est question que la postérité de la femme finiras par lui écraser la tête mais il lui blesseras le talon,(qui annonce déja les souffrance de Christ) on pourrait prendre d’autre passage pour vous montrer que l’Ancien Testament , il n’est pas seulement question d’un Messie qui va avoir la victoire mais aussi d’un Messie qui va souffrir. Une autre chose de dire que Dieu ne voulait pas que son Fils meure sur la croix c’est encore une erreur ,que faites vous de la prière du Seigneur dans le jardin de Gethséméné … Mon Père, s’il est possible, que cette coupe s’éloigne de moi! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux.

    Je comprend votre intention de vouloir mettre Dieu en dehors du sacrifice de son Fils mais il a été présent tout au long (Excepté ou pour un certain temps Dieu a du l’abandonner, détourné les yeux car il était couvert de nos péchés ) on sait qu’il n’est pas responsable de la mort de son Fils car Jésus a donné sa vie pour nous afin de nous donner la possibilité a ceux qui y croit d’obtenir le pardon de leur péchés mais de dire qu’il ne voulait pas qu’il meure sur la croix alors que c’était le seul moyen de tracer une route nouvelle pour des croyant afin qu’ils puissent jouir du pardon de Dieu et échapper à sa colère .

    Que pensez vous aussi de la réponse de Jésus a Pilate (jean 19,11) … Jésus répondit: Tu n’aurais sur moi aucun pouvoir, s’il ne t’avait été donné d’en haut.

    On pourrait continuer mais je ne pense pas que cela va vous faire changer d’idée donc cela ne sert pas a grand chose mais quand même n’essayer pas d’interpréter la Bible , et n’essayer pas de la rendre logique ,prenez la comme elle est , elle donne ses réponses elle même mais il faut les chercher dans la Bible et pas ailleurs et encore moins essayer de l’expliquer par nos raissonnement humain .il faut laisser l’Esprit de Dieu nous la faire comprendre

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    1. Cher M. Blais,

      Je vous remercie pour avoir lu mon article, ainsi que pour le temps que vous avez pris pour rédiger ce long commentaire. Je vais essayer de répondre à tous les points que vous avez soulevés.

      1. Je ne veux absolument pas « fabriquer un Dieu selon mes concepts de logique », mais essayer de trouver une logique dans des concepts qui semblent, au premier abord, hermétiques à la raison. C’est ce qui m’a poussé, moi l’ingénieur en informatique, à faire de longues études théologiques. Ce que j’ai écrit ici, et surtout le dernier livre que je viens de publier (Questions et idées reçues sur la Bible – https://amzn.eu/d/1HJQyUy) s’adressent à des personnes qui s’interrogent sur les contradictions bibliques et théologiques. Mais je comprends tout à fait que des personnes comme vous n’aient pas les mêmes interrogations que moi.

      2. Comme « preuve » de l’existence du concept du Messie souffrant dans l’Ancien Testament, vous donnez Ésaïe 53. Mais le texte en question ne concerne absolument pas le Messie (c’est-à-dire le Roi), mais un serviteur. Le passage est d’ailleurs communément appelé « le Chant du Serviteur souffrant ». C’est justement parce qu’il n’y a pas de texte évoquant le Messie souffrant dans l’Ancien Testament que les évangélistes ont utilisé la figure du « juste souffrant » pour interpréter la mort du Christ (Ésaïe 53, Psaumes 22 et 34). S’il en était autrement, s’il existait des passages précis de l’Ancien Testament qui annonçaient la souffrance, le rejet, l’humiliation et la mise à mort de Jésus, les évangélistes n’auraient pas manqué de les citer, du moins Matthieu dont le texte abonde en formules d’accomplissement des Écritures (« pour que s’accomplisse ce qui avait été dit par le prophète… ») : ses deux seules mentions de cette formule non accompagnée d’un verset de l’Ancien Testament sont justement celles qui concernent la mort de Jésus (Matthieu 26,54 et 26,56.) Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il n’y en a pas.

      3. Pour ce qui est du récit de « la chute » d’Adam et d’Ève dans Genèse 3, hormis le fait que votre interprétation d’Ève et du serpent est une lecture chrétienne du récit (pour l’auteur du texte, Ève représente plutôt l’humanité entière), je ne vois pas comment vous y trouvez une annonce de la souffrance du Christ.

      4. Pour ce qui est de la prière de Jésus dans le jardin de Gethsémani (« non pas ce que je veux, mais ce que tu veux »), on peut bien la lire à votre façon si on l’isole du contexte général de la mission de Jésus. Mais une autre lecture, plus juste à mon avis, est la suivante : la volonté divine était que Jésus annonce le Royaume (voir sa première proclamation en Marc 1,14-15). Il s’est avéré que cette annonce fut contrecarrée par des adversaires qui ont voulu y mettre fin en mettant fin à la vie du message de cette annonce. En disant « non pas ce que je veux, mais ce que tu veux », Jésus entendait dire qu’il ira dans sa mission jusqu’au bout, malgré les obstacles, jusqu’à la mort s’il en faut.

      5. Je passe la 2e partie de votre commentaire qui est plutôt votre propre interprétation de la mort de Jésus puisque la mienne est déjà dans l’article (sinon je vais me répéter), pour arriver au dernier point que vous avez soulevé, celui de votre conseil de ne pas interpréter la Bible. Permettez-mois de vous dire deux choses. La première est que toute théologie est basée sur l’interprétation de la Bible : par exemple, ce que vous avez mis dans votre 2e paragraphe est basé sur une interprétation (à mon humble avis fausse) de la Bible. La 2e chose est que le texte biblique comprend beaucoup de contradictions qui demandent à être élucidées (un exemple parmi d’autres : Jésus est-il mort seul, abandonné de tous comme le dit Marc, ou y avait-il sa mère et le disciple bien-aimé au pied de la croix comme le dit Jean). Et quel moyen avons-nous pour répondre à cela autre que l’étude du texte et de son contexte, et la raison humaine ? C’est ce qu’a fait l’Église tout le long des 20 derniers siècles.

      Cordialement

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      1. Pour arriver a accepter votre compréhension de la bible ,je serais obliger de renier une foule de verset qui dise le contraire , vous dite que la mort du Seigneur Jésus est le résultat du fait que le Seigneur Jésus a pleinement suivi la volonté de son Père sur la terre , ce qui a entrainé sa crucifixion ,je suis d’accord mais vous dites d’un autre coté que le Père ne l’avait pas prévu et ce n’était pas dans son plan ,la je suis en désacord , que faites vous de ces versets

        (Rom 3,23) … Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu,(24) … Et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, (25) … Que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu

        (1 Pi 1,18) … sachant que ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou de l’or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous avez héritée de vos pères, (19) … mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache, 20 … prédestiné avant la fondation du monde, et manifesté à la fin des temps, à cause de vous,

        Et vous savez qu’il y en a beaucoup d’autre versets qui démontrent que le sacrifice de Jésus étaient nécessaire pour le salut de quiconque croit et que les oeuvres ne sont que des actes de reconnaissance du résultat de la nouvelle nature et ce n’est pas par elles (oeuvres) qu’on obtient le salut . Sans le sacrifice du Seigneur Jésus nous serions tous perdu et vous dites que son Père ne l’avait pas prévu et ce n’était pas sa volonté , Dieu aimait son Fils d,un Amour si grand qui nous dépasse mais il a accepté ainsi que Jésus lui même le suplice de la croix pour le salut de l’être humain et tout était dans le plan de Dieu .

        C’est difficile a accepté et difficile a comprendre mais c’est la vérité que nous présente la Bible

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  4. Je vous fait une derniere intervention ,ensuite je vous laisse avec vos interprétations, je trouve triste que vous étudier la Bible depuis (20 ans) comme vous dites et vous n’acceptez pas ce quel dit ,vous essayer avec votre raissonnement humain de la comprendre.

    Sans avoir en nous l’Esprit de Dieu ,il nous est impossible de l’approfondir dans toute sa vérité et L’Esprit de Dieu nous est donné par Grâce a tous ceux qui croient dans le sacrifice de Jésus, qu’il a donné sa vie pour nous afin de payer le prix de nos péchés . Ce n’est pas nos oeuvres notre facon de vivre ou toutes nos efforts qui vont permettre d’obtenir le salut , c’est seulement par grâce (non une chose qu’on mérite) mais par une oeuvre qui a été accomplit il y a plus de deux milles ans sur une croix par le Fils de Dieu et Dieu offre ce salut a tous ceux qui veullent croire a cette oeuvre en l’acceptant par la foi pour obtenir leur salut (Jean 3,16) … Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. (Éphysiens 2, 8-9) … Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu (9) … Ce n’est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie (Marc 10, 45) … En effet, le Fils de l’homme est venu non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour beaucoup.(Gal 2,21) … Je ne rejette pas la grâce de Dieu; car si la justice s’obtient par la loi, Christ est donc mort en vain.

    Je sais et je peux comprendre que plusieurs gens aiment pas entendre parler que Jésus est mort pour et a cause de leur péchés mais c’est la grande Vérité que la Bible nous confirme . On a en nous cette orgeuil qu’on aimerait faire quelque chose pour notre salut mais tout a été fait * Jésus a tout accompli* Oui on va faire des oeuvres non pour notre salut mais par reconnaissance de ce que Jésus a fait pour nous , vouloir nier ou refuser cette offre que Jésus est mort dans ce seul but de payer la rancon de mes péchés ,c’est refuser la seul facon qui m’est offert par Dieu d’obtenir le salut . Tout l’Ancien Testament nous montre que pour le péché ,il y a toujours un prix ,on ne peut pas pardonner sans que cela coute quelque chose ,pensez si vous avez insulté ,vous devrer vous excuser pour obtenir le pardon de la personne concerné ,si vous briser une vitre chez un voisin pour régler la situation ,il faudra sois que vous payez le carreau ou le voisin accepte de vous pardonner en payant lui même le carreau mais qu’importe quelqu’un doit payer,il n’y a pas de pardon sans prix. Dans l’Ancien Testament c’était par l’offrande d’animaux qu’on obtenait le pardon pour se reconcilier avec Dieu mais c’était temporaire c’était une image qu’un jour une offrande serait fait mais pour un pardon éternel et c’est ce que Jésus est venu faire ,refuser que sa mort était nécessaire c’est refuser la Grâce de Dieu , c’est refuser tout le plan que Dieu avait préparer d’avance pour nous ,

    C’est a vous de choisir , croire que vous allez réussir a obtenir la faveur de Dieu et votre salut par vos oeuvres , ou bien accepter la Grâce de Dieu, le salut par la Foi que Jésus est mort pour obtenir le pardon de vos péché

    Je vais prier pour que vous fassiez le bon choix

    Source: https://bible.knowing-jesus.com/Fran%C3%A7ais/topics/Gr%C3%A2ce,-Et-Salut

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    1. Cher M. Blais,

      Je suis désolé de n’avoir pas pu répondre à votre message précédent. Comme il est évident que personne ne va « convaincre » l’autre, je vais me contenter, en guise de réponse à vos deux derniers messages, de donner deux indications générales à l’intention des lecteurs de cet échange.

      1. Il y a une constante dans la pensée juive dans l’Ancien Testament et bien sûr à l’époque du Christ : Dieu est le maître de l’histoire. Ainsi, quand il y avait par exemple un tremblement de terre ou une guerre contre Israël, les prophètes interprétaient cela comme une punition de Dieu contre son peuple. Cette pensée se retrouve aussi chez les auteurs juifs du Nouveau Testament, notamment Matthieu et Jean dont les évangiles abondent en formules d’accomplissement des Écritures (pour s’accomplisse ce qu’a dit le prophète…), et Paul pour qui tout ce qui est arrivé à Jésus était dans le plan divin. Les lecteurs de mon blog peuvent se référer à mon dernier livre (Questions et idées reçues sur la Bible – https://amzn.eu/d/1HJQyUy, chapitre « Les prophètes de l’Ancien Testament ont-ils annoncé des détails particuliers concernant la vie de Jésus ? », p. 39).

      2. Je ne rejette absolument pas la grâce de Dieu. Au contraire, je la trouve infinie : Dieu nous a pardonnés, gratuitement, sans aucune contrepartie. Et Jésus est venu nous annoncer cette « bonne nouvelle », et non mourir sur une croix, car le Père n’a pas besoin de sang pour pardonner. Les lecteurs de mon blog peuvent trouver plus de détails dans les trois derniers chapitres de mon livre, à partir de la page 123 : « La mort de Jésus est-elle un sacrifice pour nos péchés ? », « Jésus a-t-il annoncé son retour à la fin des temps ? », « Dieu va-t-il nous juger sur nos actes ? ».

      Bien cordialement.

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    1. Bonjour,

      Votre question concerne certainement l’article « Quelle serait la bonne date de Pâques ». La réponse est bien évidemment la catholique, puisqu’elle suit le calendrier grégorien, calendrier que tout le monde utilise au quotidien, y compris les orthodoxes.

      Cordialement,
      JC

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